Le 29 octobre prochain aura lieu, à la librairie Le Mot de Tasse à Québec, le lancement du livre de notre membre étudiant Hubert Larose-Dutil, intitulé L’autre désinstitutionnalisation. Le lancement sera animé par notre coordonnateur Alexandre Klein. Rendez-vous à 18h au 1394 Ch Ste-Foy, Québec, QC G1S 2N6.
À l’aube de sa vingtième année de fonctionnement, l’Unité est fière de poursuivre son engagement pour la valorisation de la recherche en histoire du nursing et de la santé, mais aussi pour le soutien des nouvelles générations de chercheuses et chercheurs dans ces domaines. À cet égard, cette dernière année a été prolifique ainsi qu’en témoigne notre rapport annuel.
Pour son nouveau cycle de conférences, réalisé en partenariat avec le réseau Historien.nes de la santé et la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en santé, notre Unité souhaitait s’intéresser aux soins des enfants. Pour ce faire, elle a réunit quatre spécialistes pour l’automne 2025.
Un jeudi par mois de 12h30 à 13h30 (heure de Montréal) en ligne
25 septembre 2025
Zoé Poli (Université Lyon 2) : Professionnaliser les métiers de la petite enfance : la création des premières écoles d’auxiliaires de puériculture en France, second 20e siècle
16 octobre 2025
Éric Hello (Université de Bordeaux) : L’histoire du traitement de l’enfance anormale à Bordeaux (France) au début du XXe siècle
13 novembre 2025
Kira Smith (Université d’Ottawa) : Childhood Madness: The Experiences of Young Boys in Canadian Insane Asylums, 1880-1930
11 décembre 2025
Catherine Larochelle (Université de Montréal) : Soigner les enfants par les enfants? Solidarité, racisme et foi dans l’oeuvre de la Sainte-Enfance au 20e siècle
Nous sommes très heureux de vous annoncer la parution de l’ouvrage de notre membre étudiant Hubert Larose-Dutil (doctorant en histoire à l’Université d’Ottawa) issu de son travail de maîtrise et intitulé L’autre désinstitutionnalisation. Déficience intellectuelle à l’Hôpital Saint-Michel-Archange de Québec, 1951-2000. Il vient de paraître dans la collection « 21e – Société, histoire et cultures » des Presses de l’Université d’Ottawa. Les détails de cet ouvrage peuvent être trouvés ici.
Bravo à lui !
Notre directrice Marie-Claude Thifault vient d’obtenir un financement CRSH Savoir pour son projet Le casse-tête de l’enfance inadaptée. La fin des activités psychoéducatives au Mont-Providence et la lutte contre les structures de l’oubli à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, 1949-1999. Félicitations à elle !
Voici le résumé de son projet :
Déficients et arriérés mentaux, anormaux, illégitimes sont des mots profondément blessants et des étiquettes qui ont pesé lourd sur les frêles épaules de jeunes enfants pris en otage, au cours du 20e siècle, entre les autorités scolaires et le ministère de la Santé, au sujet d’un lieu pédagogique en milieu psychiatrique. L’œuvre des Sœurs de la Providence d’instruire des arriérés éducables, débutée entre les murs de l’Hôpital Saint-Jean-de-Dieu (HSJDD) pour ensuite devenir l’Institut médico-pédagogique au Mont-Providence situe les origines de l’hôpital psychiatrique Rivière-des-Prairies (HRDP). Cette grande aventure d’instruire les jeunes patient.es de HSJDD a été un projet phare fondé sur l’émergence d’une expertise féminine d’avant-garde développée par les Sœurs de la Providence dès les années 1920. C’est sur cette lancée très prometteuse que le Département de l’Instruction Publique a confié aux Sœurs de la Providence la mise sur pied de l’Institut Médico-Pédagogique qui avait pour double vocation l’enseignement spécialisé aux enfants présentant une déficience mentale légère et la formation des pédagogues en enfance inadaptée. Toutefois, cette réussite novatrice s’est terminée abruptement en 1954 lorsque les religieuses ont été contraintes par le gouvernement Duplessis d’annuler leurs activités psychoéducatives pour se consacrer exclusivement – selon les termes de l’époque – au soin des enfants infirmes, épileptiques, idiots et déments. C’est ainsi que le casse-tête de l’enfance inadaptée débute au Mont-Providence et où un virage médico-nursing est entrepris. Un demi-siècle de luttes contre les structures de l’oubli, celles où les patient.es dont le pronostic ne permet pas d’établir une libération sont ni plus ni moins oublié.es dans les salles, a été nécessaire avant que cet hôpital pédopsychiatrique revienne à sa vocation première, les enfants.
Dès les années 1950, le Mont-Providence a accueilli par centaines des enfants venant de HSJDD, d’autres abandonnés ou orphelins. Sur un demi-siècle, nous avons l’ambition de revenir sur deux tristes épisodes de l’histoire de l’institution pédopsychiatrique dont un qui a retenu l’attention des grands médias, mais très peu celle des historiens et historiennes. Le premier est la fermeture de l’Institut médico-pédagogique Mont-Providence (1954) et, le second, la Commission d’enquête sur l’administration et le fonctionnement de l’Hôpital Rivière-des-Prairies (1985-1986). Un retour aux sources – les Archives Providence de Montréal, les dossiers psychiatriques HSJDD et le fonds de la Commission Shadley – permettra de contribuer à l’historiographie en dénouant le casse-tête de l’enfance inadaptée au Québec afin de 1) Rétablir les faits concernant l’expertise médico-pédagogique des Sœurs de la Providence; 2) Comprendre les conséquences de l’abandon des programmes de psychoéducation sur les parcours de vie des enfants dits éducables; 3) Reconnaître le travail des infirmières et infirmiers psychiatriques; finalement 4) Proposer un nouveau chapitre sur l’histoire sensible de l’enfance inadaptée dans des formats classiques et novateurs. La finalité principale de cette recherche scientifique permettra de mieux connaître, de mieux expliquer, de mieux comprendre le rôle passé des institutions pour enfants en difficultés. En fait, elle permettra d’augmenter, enrichir, voire préciser notre savoir d’un point de vue non polémique entre le sort des enfants inadaptés et les communautés religieuses qui les ont accueillis dans leurs institutions. Les réflexions qu’engendre notre étude seront nourrir celles des décideurs quant à la place des enfants « différents » au sein de notre société.
Bourses d’initiation à la recherche
Unité de recherche sur l’histoire du nursing
Été 2025
L’Unité de recherche sur l’histoire du nursing met au concours des bourses d’initiation à la recherche d’une valeur de 800$ chacune pour des étudiant.es au baccalauréat en sciences infirmières, autour de quatre projets distincts. Pour soumettre votre candidature, vous devez envoyer un court CV et une lettre d’intention concernant le projet choisi avant le 1er mai 2025 ànhru@uottawa.ca
Projet 1 : « Les Brunantes. Nos vieillesses » Création d’un documentaire sonore (balado) sur l’histoire de la vieillesse des femmes, sous la supervision de Sophie Richelle (Université d’Ottawa) et Emilie Malenfant (Université de Sherbrooke/Université du Québec à Montréal)
Entre recherches documentaires d’archives dans des bases de données numériques et retranscription d’entretiens audio, le travail d’initiation à la recherche permettra à l’étudiant·e de participer à un processus de création documentaire sonore et de s’initier à la collecte d’archives et de documentation dans un objectif de diffusion scientifique. Des intérêts pour l’histoire des femmes et de la vieillesse ainsi que pour les modes alternatifs de transmission des connaissances sont des atouts.
Tâches envisagées :
Projet 2 : Portraits d’Augustines, sous la supervision d’Alexandre Klein (Université d’Ottawa)
À partir d’archives du Monastère des Augustines, aujourd’hui classées au Registre international Mémoire du Monde de l’UNESCO, nous souhaitons retracer la vie et l’œuvre de plusieurs Augustines ayant vécu et travaillé dans le milieu de la santé au cours des quatre derniers siècles. L’objectif est de pouvoir, grâce à des sources pour beaucoup inédites, mettre des visages et des noms sur ces femmes, trop longtemps restées dans l’ombre de l’histoire, et grâce à qui le Québec a pu bénéficier de soins de santé, d’institutions d’accueil et traitements, mais aussi de professionnelles formées pour les administrer.
Tâches envisagées
Projet 3: Childhood Madness: Compassionate Portraits of Children in Canadian Insane Asylums, 1880-1930, sous la supervision de Kira A. Smith (Université d’Ottawa)
To make this history accessible to the general public, Childhood Madness is a digital exhibit about the experiences of children in Canadian asylums across five provinces (British Columbia, Manitoba, Ontario, Quebec, and Prince Edward Island) from 1880-1930. The exhibit combines illustrated portraits, fictional vignettes, historical context, and photographs to highlight themes of care, colonialism, intersectionality, and experience. The goal with the exhibit is to create a multi-engagement experience that fosters empathy, and bridges the past and present. Through a better understanding of the history of mental health and children’s experiences, the exhibit helps viewers better understand how we got to today.
Expected Work
Option one: Research the development of Saint-Jean-de-Dieu asylum or the Toronto asylum, its medical and/or nursing practices, and its place in settler colonialism. This includes research with both primary and secondary sources.
or
Option two: This is a creative research methods option that requires some personal experience with illustration or creative fiction. You will research the experience of a specific child to create an illustration and/or vignette that incorporates fiction.
Projet 4 : Expériences des infirmiers homosexuels (mâles) soignant des patient.es atteint.es du VIH/sida pendant cette même pandémie, sous la supervision de Carl Jacob et Sandra Harrisson (Université d’Ottawa)
Le premier objectif de l’étude est d’offrir un espace sécuritaire aux infirmiers gais afin qu’ils puissent raconter leurs expériences durant la période de l’inconnue de la maladie (1981 à 1998), c’est-à-dire avant l’arrivée des médicaments antirétroviraux et la chronicité de la maladie (1999 à 2009). Le deuxième objectif est d’identifier, grâce à leurs récits, leur rapport à la maladie, leurs patient.es, leur communauté et leur profession lors des moments forts de la pandémie.
Tâches envisagées :
Notre Unité est heureuse d’accueillir une nouvelle chercheuse postdoctorale en son sein : Kira Smith.
Our Unit is pleased to welcome a new postdoctoral researcher : Kira Smith.
Kira A. Smith est une boursière postdoctorale AMS en l’histoire de médecine. Ses recherches portent sur les expériences des enfants qui étaient institutionnalisés dans les asiles canadiens depuis 1880 jusqu’à 1930. Pour son postdoctorat, Kira souhaite créer une exposition en ligne titré « Folie infantile : Les portraits compatissants des enfants dans les asiles canadiens, 1880-1930. »
Kira A. Smith is an AMS Postdoctoral Fellow in the History of Medicine at the University of Ottawa. Her research focuses on the lived experiences of children in Canadian asylums from 1880-1930. For her postdoc, Kira is in the process of creating a digital exhibit called “Childhood Madness: Compassionate Portraits of Children in Canadian Insane Asylums, 1880-1930.”
À l’hiver 2025, le cycle de conférences que nous organisons avec le réseau Historien.nes de la santé portera sur les histoires des infirmiers.
Il se tiendra un jeudi par mois de 12h30 à 13h30 (heure de Montréal) en ligne.
Inscription gratuite mais obligatoire à : aklein@uottawa.ca
30 janvier 2025
Benjamin Villeneuve (Université d’Ottawa) : L’empowerment psychologique des infirmiers psychiatriques sous l’angle du genre : retour sur le congrès d’Auxerre en 1974
27 février 2025
Philippe Cialdella : Les infirmiers de l’asile de Bron en France sous la lentille de leur collègue Hippolyte Laurent
27 mars 2025
Félix Gélinas (Université Laval) : L’intégration des hommes en soins infirmiers au Québec: régimes de privilèges et tentatives de masculinisation de la profession infirmière, 1936-1973.
17 avril 2025
Raphaël Gallien (CNRS-IMAF), « Gardiens ou infirmiers ? Approcher le quotidien asilaire par ses hommes d’encadrement (Madagascar, années 1930) » ?
Le dernier numéro de la revue Santé mentale au Québec (Volume 49, numéro 2, automne 2024 ) est consacré à l’histoire de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Notre directrice Marie-Claude Thifault y publie un article, de même que notre membre Isabelle Perreault.
L’ensemble est à découvrir ici.
L’histoire de la santé s’est développée au cours des dix dernières années au point de s’imposer dans l’historiographie francophone comme un champ de recherche à part entière, et ce notamment grâce à la (re)découverte de nouvelles sources ou aux développements de nouvelles approches concernant des sources existantes. C’est ce nouveau rapport aux sources inhérents au déploiement de l’histoire de la santé que nous souhaitons explorer au cours de ces trois journées qui rassembleront des chercheur.euses issu.es de divers espaces de la francophonie. L’objectif de cette rencontre sera de questionner la multiplicité de sources nouvelles ou des regards nouveaux portés sur des sources déjà connues ayant permis à l’histoire francophone de la santé de se déployer et de révéler tant sa profonde diversité que sa grande richesse historiographique.
Mercredi 15 mai 2024
Université d’Ottawa – Salle LMX – 339
9h00-9h15 : Introduction par Alexandre Klein, Sandra Harrisson et Marie-Claude Thifault (Université d’Ottawa – URHN)
9h15-10h30 : Panel 1 : Nouvelles sources pour une nouvelle histoire institutionnelle I
Présidence : Alexandre Klein (Université d’Ottawa)
Simon Achigar (Université de Tours), Conflit municipal, conflit médical. L’hôpital de peste de Beaurepaire à Chartres au XVIe siècle
Gaspard Bouhallier (Université Lyon 2), L’institution psychiatrique saisie par le haut : une étude des carnets de visite de Louis Lesueur, préfet honoraire et inspecteur du département de la Seine (1953-1964)
Trésor Lumfuankenda Bungiena (Université Libre de Bruxelles) : Évolution de l’infrastructure hospitalière en République Démocratique du Congo : une approche typologique.
10h30-11h : pause-café
11h-12h15 : Panel 2 : Croiser les sources pour renouveler les perspectives
Présidence : Sophie Richelle (Université d’Ottawa)
Alexandra Bachimont (Le Mans Université), Le croisement de sources au service de l’histoire de la santé : les aliénés réfugiés de la Grande Guerre de l’asile d’Auxerre
Sophie Panziera (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne), Une mauvaise photo, un roman et une correspondance : à la recherche du quotidien du somnarium de Loches au tournant du XXe siècle
Mathis Farcy, (Université Lyon 2), Des archives institutionnelles aux témoignages oraux: des sources en dialogue pour réinterroger l’histoire de la psychiatrie du second XXe siècle (hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu de Lyon, XXe siècle)
12h20-14h : diner
14h00-15h15 : Panel 3 : Cartes, images et bases de données
Présidence : Isabelle Perreault (Université d’Ottawa)
Stanis Perez (Maison des Sciences de l’Homme-Paris Nord), Du bon usage historique de la cartographie médicale : l’historien face à la spatialisation des données de santé
Clémence Lebossé, Martine Paindorge et Brice Monier (Université de Lorraine), Aux sources du thermalisme lorrain : loisirs sportifs et réseaux d’acteurs de la médecine thermale dans la presse spécialisée (fin XIXe-début XXe siècle).
Martine Paindorge, Clémence Lebossé et Brice Monier (Université de Lorraine), Utilisation d’outils des humanités numériques pour exploiter de nouvelles sources d’étude du thermalisme
15h15-15h45 : Pause-café
15h45-17h00 : Panel 4 : De nouvelles sources pour l’histoire de la santé ?
Présidence : Hubert Larose-Dutil (Université d’Ottawa)
Marie Walin (Université de Poitiers), Les nullités de mariage pour impuissance sexuelle: de nouvelles sources pour l’histoire de la médecine (Espagne, XIXe siècle)
Thomas Ramonda (Aix-Marseille Université), Entre médecine et guerre : Les apports des archives militaires à l’histoire de la santé au prisme de la médicalisation des soldats napoléoniens.
Sophie Richelle (Université d’Ottawa), Dans les archives, chercher les vieux et les vieilles
18h : pique-nique (salle LEE-142)
19h : Activité « Archives à haute voix » (salle LEE-142)
Rebecca Desnoyers (Université d’Ottawa), Sandra Harrisson (Université d’Ottawa), Camille Joanisse (Université d’Ottawa), Alexandre Klein (Université d’Ottawa), Marie LeBel (Université de Hearst)
Jeudi 16 mai 2024
Université d’Ottawa – Salle LMX – 339
9h00-10h45 : Panel 5 : Documenter l’histoire psychiatrique
Présidence : Marie LeBel (Université de Hearst)
Pauline Teyssier (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Pour une histoire matérielle du traitement de la folie à l’hospice de Charenton : saisir les pratiques de soin à travers les archives financières (1797-1825)
Camille Monduit de Caussade (Le Mans Université), Les dossiers d’enfants de l’hôpital de Ville-Evrard (1960-1985) : comment racontent-ils la pédopsychiatrie de secteur ?
Mathis Lorenzo (Le Mans Université), La psychanalyse entre les murs : notes et feuilles de suivi des psychothérapies à l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban (1980-1990)
Juliette Naviaux (Université Lyon 2), Les productions filmiques des soignants, des sources encore peu exploitées pour faire l’histoire de la psychiatrie
10h45-11h15 : pause-café
11h15-12h00 : Panel 6. Nouvelles sources pour une nouvelle histoire institutionnelle II Présidence : Alexandre Klein (Université d’Ottawa)
Alexandra Vouligny (Université de Sherbrooke), D’une institution répressive à médicale? La Salpêtrière dans les journaux entre 1774 et 1815
Geoffrey Poitou (Université de Strasbourg), Repenser les institutions préventives du XXème siècle. Les colonies de vacances communistes françaises et leurs sources
12h00-13h45 : diner
13h45-15h00 : Panel 7 : Conserver des traces
Présidence : Sandra Harrisson (Université d’Ottawa)
Isabelle Coquillard (Université Paris-Nanterre), Quand le notaire garde trace de l’activité du médecin à Paris, au XVIIIe siècle. Les minutes notariales, nouvelles sources de l’histoire des pratiques médicales
Agathe Meridjen (Université Paris-Nanterre), Dicter la médecine : étude des pratiques d’écritures au sein d’un asile d’aliéné·es au XIXe siècle, des usages immédiats aux usages postérieurs des archives.
Kéassemaé Elysée Koui (Université Alassane Ouattara), L’archivage des documents hospitaliers en Côte d’Ivoire : état des lieux et enjeux pour l’histoire de la santé
15h00-15h30 : Pause-café
15h30-17h00 : Panel 8. Les sources et le syndrome de l’imposteur.rice
Présidence : Marie-Claude Thifault (Université d’Ottawa)
Sandra Harrisson (Université d’Ottawa), Oser, tout simplement
Natalie Stake-Doucet (Université de Montréal), La recherche historique comme complément essentiel à la recherche en sciences infirmières
Marie-Eve Larivière (Université d’Ottawa), L’approche socio-historique de la santé : entre tensions et innovations (inter)disciplinaires
Emily Landry-Lajoie (Université de Montréal), Entre réalité et fiction : comment adapter une archive à l’écran ?
Benjamin Villeneuve (Université d’Ottawa), Quand le sentiment d’imposture entrave l’accès aux sources oubliées
18h00 : Souper
Vendredi 17 mai 2024
Université d’Ottawa – Salle LMX – 339
9h00-10h15 : Panel 9. Les sources de l’histoire coloniale de la santé
Présidence : Camille Joanisse (Université d’Ottawa)
Thierry Buhé (Université Paris-Nanterre) – Une « goutte de lait » municipale dans une colonie française de l’océan indien. L’île de la Réunion (1912-1950). Les archives municipales françaises, sources alternatives de surveillance de la santé infantile.
Simplice Ayangma Bonoho (Université de Montréal), Écrire l’histoire de la santé publique en Afrique à partir des archives de l’OMS
Raphaël Gallien (Université Paris Cité), De l’absence de sources à leur surabondance : d’une histoire de la psychiatrie coloniale à une histoire du délire en situation coloniale
10h15-10h45: pause-café
10h45-12h30 : Panel 10. Des soignant.es aux soigné.es
Présidence : Dannick Rivest (Université du Québec à Trois-Rivières)
Marie-Clarté Lagrée (Sorbonne Université), Comment cerner les pratiques de santé et les imaginaires du pasteur huguenot Pierre Du Moulin (1568-1658) ? Diversité des sources et variété des défis.
Juliette Louvegny (Université de Namur), Écrire la prosopographie transnationale d’un groupe de carabins presque insaisissable. Étudiantes et migrantes, les femmes de l’Empire russe des facultés de médecine françaises et belges (1870-1914)
Stefanie Slaunwhite (Université du Nouveau-Brunswick), Les patients et les professionnel(le)s paramédicaux du Dr. W.F. Roberts Hospital-School Saint John, Nouveau-Brunswick, 1965-85
Marie LeBel (Université de Hearst), Les gens d’la côte à North Bay : Un premier coup d’œil sur les archives médicales du North Bay Psychiatric Hospital.
Sandra Harrisson, Alexandre Klein et Marie-Claude Thifault (Université d’Ottawa)
Mot de clôture
12h30 : Diner
URHN - NHRU 